La roue du soleil
Le soleil a de tout temps fasciné les hommes. Dans les civilisations ancestrales, il est représenté par un rond pourvu d’un point en son centre. Ce symbole rappelle le cycle du soleil, du lever jusqu’au coucher.
La roue du soleil vient de la sagesse des anciens. Elle représente les deux principes universels du masculin et du féminin, du yin et du yang : l’homme et la femme qui s’unissent et deviennent androgynes, c’est-à-dire créateurs par la pensée, le sentiment, la volonté et l’acte. Et par leur acte, ils apportent l’amour, la bonté, la dignité ou alors la bêtise, la destruction, le néant.
Pour nos ancêtres, le soleil était le symbole de la vie, de la conscience supérieure : quand il n’est plus là, tout disparaît, plus rien n’existe car on ne voit plus rien, et quand il est là, tout apparaît et l’on peut se diriger.
Le soleil était le symbole de la conscience et l’absence de soleil était le symbole de l’homme qui n’est pas fixé, qui rêve, qui ne voit pas la réalité des choses, baignant dans des illusions.
C’est cette sagesse de la roue du soleil, qui éveille l’homme à la conscience supérieure, et de la roue des illusions, qui l’enferme dans un monde mort.
La roue à quatre branches, que l’on nomme dans les Écoles des Mystères la roue du soleil, est l’un des symboles universels les plus anciens et les plus répandus qui soient. Depuis la préhistoire, il fut vivant dans beaucoup de peuples et de traditions.
On retrouve cette roue des quatre éléments dans la roue de la médecine des Amérindiens, qui est un cercle avec une croix à l’intérieur.
On retrouve aussi la roue solaire chez les Celtes, à travers la croix celtique, ainsi que chez les Basques, dans le lauburu, la croix à branches courbes qui figure le Dieu solaire Egu.