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La géométrie sacrée dans l'architecture

Par : Veronique - Catégories : Tout savoir sur les symboles
Pyramides-d-Egypte.jpg

Si l’on parle de géométrie sacrée, c’est aussi qu’elle est en rapport avec la religion.

Mais elle s’applique aussi à la science, à la philosophie, à la métaphysique, à l’art et à l’architecture.
 
Pourquoi certains édifices nous marquent-ils tellement ?
 
Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement à la géométrie sacrée de certains édifices comme les pyramides d’Égypte ou le Parthénon en Grèce.

Mais avant de commencer, le terme géométrie, d'origine grecque, signifie étymologiquement “mesure de la terre”. Bien avant qu'on la traite par écrit, on utilisait la géométrie dans la mesure des sols ce qu'on appelle aujourd'hui topographie. A un niveau plus élevé, la géométrie permet de distinguer le sacré du profane.

Tout comme les nombres étaient sacrés pour les pythagoriciens, la géométrie l'était pour les grecs anciens, car elle était à la fois le mode de raisonnement le plus concret et le plus abstrait.

La plupart des peuples antiques construisirent leur temples et sanctuaires en portant une attention particulière aux nombres corrects, à la géométrie et aux proportions. La géométrie gouverne les mouvements des corps célestes et les saisons. Les constructeurs mégalithiques de Grande-Bretagne et les bâtisseurs des pyramides d'Égypte appliquèrent cette géométrie sacrée à l'orientation de leurs édifices

Dans sa forme la plus pure et la plus simple, la géométrie est sacrée ; mais aussi dans certaines applications ordinaires ainsi que dans les figures d’Euclide - cercles triangles et carrés - ou encore dans les proportions et les harmoniques.

La croissance est exprimée par des schémas répétitifs, et de la même manière, l'art et la virtuosité de l'architecture s'expriment dans l'harmonie.

Les proportions sacrées sont régies par certain nombre, comme phi que l'on appelle aussi le nombre d'or. On les retrouve sans cesse dans les travaux des Grecs de l'Antiquité et des architectes du Moyen-Âge, mais aussi dans la croissance du vivant. La géométrie sacrée du vivant et la notion de perspective de l'art et de l'architecture coïncident dans ces nombres.

Quel est le rôle de la géométrie sacrée ?

La géométrie sacrée : lien entre l'homme et Dieu

Le but d’un temple, d'une église ou d'une mosquée est de fournir un espace sacré aux hommes pour qu'ils puissent louer Dieu et communiquer avec lui.

Lorsqu'il est sacré, cet espace se trouve plus proche de Dieu, facilite la prière et constitue un lieu commun pour les prêtres.

Il est sacré lorsque sa structure est d'une perfection et d'une pureté telles, que les dieux acceptent d'y résider.

Les conditions premières d'un sanctuaire ont toujours été une architecture aux proportions adaptées, une bonne situation, et une bonne orientation.

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La géométrie sacrée des pyramides

Plateau-de-Gizeh.jpg

Ce qu'il faut comprendre avant tout c'est que les données actuelles correspondant à la hauteur des pyramides sont parfois spéculatives car on ces édifices ont perdu de leur sommet et beaucoup de leur enveloppe.

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La mesure la plus importante d'une pyramide calculée par les anciens égyptiens est le seked.

Il y a une bonne possibilité que la grande pyramide ait été bâtie en utilisant le seked, technique de mesure qui définit la pente d'une pyramide en coudées royales ancien-égyptiennes comme un rapport de la demi-base de la pyramide et de sa hauteur.

Le seked apparaît dans les papyrus traitant des mathématiques de l'Égypte ancienne, dont le célèbre papyrus Rhind remontant aux alentours de 1500 av. JC. La coudée royale, quant à elle, date du 3e millénaire av. JC et précède la construction de la grande pyramide. Les études modernes de la grande pyramide suggèrent un seked de 5,5.

On estime que la grande pyramide de Gizeh avait initialement une hauteur de 146,59 m et une base large de 230,33 m ce qui est aussi un rapport entre hauteur et largeur de la base de 0,636.

Nous n'avons pas de certitude quant à la façon dont la pyramide a été conçue, pas plus que nous ne connaissons les relations et les concepts géométriques spécifiques de l'époque. Nous savons cependant que les Égyptiens ont bâti les pyramides avec une précision étonnante et n'ont rien laissé au hasard, comme en témoigne leur alignement à 1/20e de degrés près par rapport au vrai nord. Les bâtisseurs ont probablement choisi des approches produisant des relations géométriques pratiquement identiques à celles des pyramides basées sur phi et pi.

La pyramide de Khéops a été scrutée et mesurée avec autant de précision que possible par des chercheurs issus de différents domaines depuis le début du XIXe siècle. De ces mesures ont découlé plusieurs hypothèses sur la volonté de ses concepteurs d'utiliser quelques éléments mathématiques dans ses proportions.

Quand on étudie la géométrie de la grande pyramide, il est délicat de faire la distinction entre les intentions des constructeurs et les propriétés qui découlent des proportions de l'édifice. On mentionne souvent le nombre d'or φ et le nombre Pi présents dans les proportions de la pyramide : les Égyptiens ont souvent choisi une pente pour les faces de 14/11.

Concernant le nombre d'or, la proportion de 14/11 entraîne un rapport apothème/demi-base égal à

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La valeur du nombre π ≃ 3 ,14159 3,14159 serait donnée par le rapport (demi-périmètre de la base)/hauteur. On obtient ainsi la valeur approchée

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Ces deux résultats découlent donc de l'utilisation d'une pente de 14/11. S'il faut y voir une volonté délibérée de les inscrire dans la construction, le mérite en reviendrait à l'architecte qui utilisa pour la première fois cette pente à la pyramide de Meïdoum, achevée sous le règne de Snéfrou. Mais cette proposition est peu plausible.

D'après les quelques rares documents mathématiques recueillis à ce jour, les Égyptiens de l'Antiquité n'avaient aucune connaissance du nombre π et n'utilisaient que le nombre de substitution 256/81 = 3,1605 pour calculer l'aire d'un disque, méthode de calcul déjà mentionnée notamment dans le Papyrus Rhind datant du Moyen Empire.

Rapports entre les pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos

Si on vient de voir que les Égyptiens avaient utilisé le nombre d’or et Pi dans la construction de certaines pyramides, on retrouve les mêmes proportions dans la position des Pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos, toutes les 3 situés sur le plateau de la nécropole de Gizeh.

Vue-panoramique-plateau-de-Gizeh-V1.jpg

On s'aperçoit que :

•   Le rapport moyen de la distance entre les bords est et nord des bases des pyramides de Khéops et de Khéphren et de la largeur de la base de la pyramide de Khephren est d'environ 1,618;
•   Le rapport de la distance entre les sommets des pyramides de Khéops et de Mykérinos et de la distance nord-sud entre les sommets des pyramides de Khéops et de Khéphren et de 1,618;
•   Le triangle rectangle formé par la hauteur de la pyramide de Khéops, la longueur de ses 4 faces inclinées (hypoténuse) et la distance horizontale entre son sommet et le périmètre de sa base (largeur) produit un rapport entre l'hypoténuse et la largeur de 1,618.

Et si on va plus loin encore, on s’aperçoit que la spirale de Fibonacci est également présente sur le site de Gizeh, en intégrant l’emplacement du Sphinx.

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La puissance vibratoire des pyramides

Les pyramides font parties des objets émettant, comme l'ont étudié Messieurs Chaumery et Belizal, des ondes de formes. Certaines de ces ondes sont positives, d'autres sont négatives.

Utilisées sans précaution, les pyramides peuvent se révéler fort dangereuses, quel que soit leur taille. Un français, Alfred Bovis (1871-1947), constata le premier les phénomènes étranges qui se déroulait à l'intérieur de la salle mortuaire de la grande pyramide de Khéops.

1- Les rats qui s'y étaient aventurés étaient tous mort de soif et de faim malgré leur sens d'orientation de grande renommée,
2- Les cadavres dans les couloirs pourrissaient rapidement tandis que ceux qui étaient dans la salle mortuaire se desséchaient.

Alfred Bovis établit donc un lien avec la momification et la forme de la pyramide.

La pyramide agit comme un concentrateur d'énergie, fonctionnant ainsi comme une loupe sous le soleil.  Elle attire et concentre, par sa forme, dans sa partie intérieure, des rayonnements provenant de la terre ou du ciel ou des deux.

Ce sont deux radiesthésistes français, MM Chaumery et de Belizal qui, en utilisant les ondes de forme, découvrirent le Vert Négatif, une radiation extrêmement puissante, capable de momifier les corps.

Le vert négatif fut trouvé à l'intérieur même de la pyramide et d'après ses auteurs, ce serait la vibration la plus courte de l'univers. Il a des propriétés desséchantes et momifiantes sur la matière vivante, la rendant presque indestructible.

D'ailleurs, pour votre information, sachez que M. Léon Chaumery est décédé en 1957, totalement déshydraté par le vert négatif (qui permet de momifier la viande avec une simple pyramide en carton).

L’utilisation des pyramides et les innombrables bénéfices sont à découvrir. Cependant certaines règles de positionnements sont à respecter pour optimiser leur efficacité et éviter l’effet inverse, voir neutre.

Renseignez-vous bien avant d’utiliser cette forme dans votre quotidien.

La géométrie sacrée et le Parthénon

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Le Parthénon est une enceinte sacrée édifiée par les plus fins esprits de la culture grecque qui inventa la géométrie, il représente à ce titre l'archétype de la géométrie sacrée appliqué à l'architecture.

La complexité de cette géométrie est connue et on sait qu'elle fut délibérément utilisée, car l'architecte Ictinos écrivit un livre, aujourd'hui perdu, dans lequel il expliquait son œuvre.

Il n'est donc pas surprenant d'apprendre que depuis la fin de la domination turque de la Grèce en 1830, de nombreuses tentatives aient été effectuées pour déterminer les règles mathématiques de la perfection des proportions du Parthénon. Le nombre d'or et phi figure évidemment dans ces tentatives, et de nombreux ouvrages affirment que ces dimensions parfaites sont dues à l'usage de phi, comme s'il s'agissait d'un fait établi. Mais ce n'est malheureusement pas le cas.

Les dimensions actuelles de la façade rectangulaire du Parthénon sont de 30,86 m de large sur 13 m de haut. En divisant l’une par l'autre, on obtient 2,25, une valeur qui ne s'approche en rien de celle de phi (1,618), mais qui équivaut au carré de 3/2 ou au quotient de 9:4. Au final on se rend compte que le chiffre 9 joue un rôle bien plus important que phi dans les dimensions du Parthénon.

On retrouve le nombre 9 dans tous les aspects de la construction, et c'est un nombre dont les proportions s'expriment à la forme décimale par des séries de nombres “parfaits” répétitifs. Par exemple :

1/9 = 0,111111
2/9 = 0,222222
3/9 = 0,333333
4/9 = 0,444444
10/9 = 1,111111
20/9 = 2,222222
Et ainsi de suite…

Il a été démontré que le Parthénon s'inscrivait dans un rectangle doré, c'est-à-dire tel que le rapport de la longueur à la hauteur était égal au nombre d'or.

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Qu’est-ce que le rectangle d’or ?

Le rectangle d’or est un rectangle dont la longueur est moyenne proportionnelle entre la largeur et le demi périmètre. Le nombre d’or est la proportion ainsi définie et on le représente par la lettre grecque phi (φ). Un calcul simple nous donne sa valeur exacte 

rectangle d'or

Si on lui retire un carré comme indiqué ci-dessus, le rectangle restant est encore un rectangle d’or. Et inversement, si on lui accole un carré sur la longueur, le rectangle obtenu est toujours un rectangle d’or. Sur le plan esthétique, à mi-chemin entre le carré et des rectangles excessivement allongés, le rectangle d’or serait particulièrement harmonieux et incarnerait, si l’on ose dire, une espèce de rectangularité idéale.

Le nombre d’or et l’architecture

De ce fait on peut en déduire une réflexion plutôt intéressante qui est celle de s'interroger sur le fait que phi soit un prérequis dans la géométrie sacrée.

Pour en revenir au Parthénon, on se rend compte que la géométrie sacrée de cet édifice repose sur des nombres entiers, comme 9 et ses sous-multiples, et il n'est vraiment pas nécessaire de vouloir à tout prix trouver la présence de phi.

Quelle est la forme géométrique la plus parfaite ?

Je comprends que vous vous posiez la question, elle est parfaitement légitime.

Certains considèrent par exemple que le Cube de Métatron est le symbole le plus puissant. D’autres ne jurent que par la Fleur de Vie…

Mais, de mon point de vue, la question que vous devriez vous poser est : quelle forme géométrique, ou plutôt quel symbole me correspond ?

Ou bien encore, de quel symbole ais-je besoin ici et maintenant ?

Parce qu’à partir du moment où les proportions du symbole sont parfaitement respectées, votre symbole est parfait.

Donc, soyez vraiment à l’écoute de votre ressenti pour savoir de quel symbole vous avez vraiment besoin et toute sera parfait, pour vous !

Sachant que nous proposons la plus large gamme de symboles du marché, nul doute que vous trouverez celui qui est dans une loi d’affinité ou de résonance avec vous.

Pour conclure :

Le nombre d'or est répété dans certaines des plus grandes œuvres d'art et d'architecture créées au cours de l'histoire de l'humanité. Tout ne repose pas sur le nombre d'or, mais il apparaît dans une multitude vraiment stupéfiante d’endroits.

Il est aussi parfois source de controverse et c’est aussi peut-être parce que d’une certaine manière phi touche à certaines des questions les plus fondamentales de la philosophie et du sens de la vie.

Le nombre d'or présente un autre aspect important qui suscite une réaction commune bien plus universelle : il touche notre perception de la beauté.

Et personnellement je pense que le sujet va bien au-delà et qu’il n’y a pas de hasard si de tous temps les hommes ont respecté certaines proportions dans la construction de temples sacrés ou autre.

La géométrie sacrée apporte une forme de protection et surtout elle a des pouvoirs vibratoires souvent insoupçonnés.

Et ce qui me frappe souvent c’est qu’on préfère éluder certaines questions car elles nous emmènent à nous remettre en question.

Par exemple, on considère parfois que les Égyptiens avaient utilisé le nombre d’or par coïncidence. Au final on considère que notre civilisation est plus évoluée. Mais plus évoluée de quel point de vue au juste ?

Et si les Égyptiens de l’époque avaient cette connaissance qui est aujourd’hui cachée ou oubliée ?

S'ils avaient tenté de nous révéler les grands mystères de la vie et de la mort au travers de leurs œuvres?

Parce qu’au final, ça commence à faire un grand nombre de coïncidences, tous ces bâtiments, édifices et temples structurés autour des mêmes proportions !

Et vous, qu’en pensez-vous ?

J’espère que cet article vous a plu. 

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Sources:


Géométrie sacrée aux Éditions Vega
Le nombre d’or aux Éditions Dervy
Observation mathématique de la pyramide de Khéops
Papyrus de Rhind
Pouvoir des pyramides

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