Comment réussir à être soi dans un monde de fou
Ce titre, “comment réussir à être soi dans un monde de fou” prend encore plus de sens à l’heure actuelle du Coronavirus.
Je n’ai aucunement la prétention de vous imposer mon point de vue sur la situation. Cela n’a aucun intérêt.
En revanche, l’époque que nous vivons est très instructive. Il y a d’ailleurs beaucoup de choses qui étaient cachées et qui sortent au grand jour.
Ce qui est vraiment intéressant, de mon point de vue, c’est de regarder tout cela d’un point de vue extérieur, détaché.
Le monde devient fou
Il y a quelques semaines, j’ai discuté avec un ami qui tient une boutique ésotérique en Belgique. Il me faisait part du nombre important de personnes qui venaient le voir car elles étaient en grande détresse psychologique, très stressées. Elles recherchaient des solutions pour aller mieux. Il m’a aussi fait part d’un grand nombre de suicides liés à ce stress.
Maria Hejnar, psychologue clinicienne et psychothérapeute à Paris, a publié un article intéressant sur son blog (voir lien en bas de page) et qui confirme tout cela.
Elle nous dit que le confinement lié au coronavirus peut avoir un retentissement psychique important. Ses conséquences peuvent être transitoires et s’atténuer progressivement. Mais chez certaines personnes elles peuvent s’installer de manière plus persistante.
Elle ajoute que le confinement a provoqué différents troubles.
Parmi ses conséquences il y a apparition ou majoration de troubles anxieux ainsi qu’une surconsommation d’alcool et de médicaments. Il peut également exister une perturbation de l’humeur caractérisée par de l’irritabilité et le sentiment de colère, une augmentation des violences domestiques et des comportements à risques.
Elle liste également les troubles suivants:
• Trouble anxieux lié aux médias – « headline stress disorder »
• Troubles du sommeil liés au confinement
• Risque de dépression et de suicide (immédiat et différé)
• Troubles du comportement alimentaire (TCA)
Le monde devient de plus en plus anxiogène, le monde devient fou.
Il est important de trouver des solutions pour s’en préserver, pour vous libérer de ce qui vous empoisonne l’existence.
Se libérer des conditionnements du monde moderne
Il existe une croyance du monde moderne qui nous dit qu’on existe par nous même et qu’on peut faire ce qu’on veut. Chaque individu est unique mais vous faites aussi partie d’un tout. On fonctionne avec le tout. Si on s’en dissocie on se crée des problèmes.
Il y a un principe de paix, de cohésion dans la nature. Le principe de l’harmonie est universel.
Notre environnement, notre éducation nous conditionnent à un point extrême. Nos conditionnements sont culturels, sociaux, familiaux, etc.
Il faut voir et reconnaître qu’on a une grande partie de nous même qui vient d’un conditionnement. Les désirs, les sentiments, les émotions vont être conditionnés par notre culture, notre religion, notre époque.
Derrière les pensées, les attitudes, les actes des humains se trouve un vaste royaume invisible peuplé de créatures vivantes. La vie n'est pas quelque chose de fragmenté, elle se manifeste plutôt comme un lien fraternel qui unit entre tous les règnes de la nature et tous les créatures du monde.
Ainsi, lorsque l'homme coupe le lien qui l’unit à la conscience supérieure commune, il empoisonne non seulement sa destinée, mais également celle des règnes qui sont en dessous de lui. La vie ne circule plus entre les êtres. L'homme génère alors des pensées parasites qui le tourmenteront et le feront souffrir.
L'homme peut très bien vivre sur la terre sans lien avec l'intelligence supérieure divine, sans amour, sans sagesse, sans conscience, mais alors il n'est plus un homme, il est un consommateur, une machine.
La vie est un chemin dangereux et rien ne peut remplacer l'esprit d'éveil, de vigilance et surtout l'effort et le travail pour la pleine possession et la pleine réalisation de soi.
Il faut reconnaître que, dès notre naissance, nous sommes entourés d'influences qui veulent notre “bien”. Elles nous prennent en charge et nous conduisent sur le chemin de l'éducation et de l'apprentissage de la vie. Mais pour quel(s) but(s)?
Il faut bien avouer que dès notre enfance, on cherche à nous inculquer certains désirs, certains penchants, des habitudes, des concepts, des façons d'être au monde.
J’avais bien aimé cette petite vidéo où on voit Pierre Rabhi expliquer:
“Je vois l’itinéraire d’un être humain dans la modernité. Moi, je vois quelque chose de plutôt carcéral. Parce que de la maternité à l’université on est enfermé; on appelle ça le bahut, en France en tous cas. Ensuite tout le monde travaille dans des boîtes, des grandes, des petites boites. Même pour s’amuser en va en boite maintenant. Et on y va comment? Bin dans sa caisse! Et puis on a la boite à vieux en attendant la dernière boite que je vous laisse deviner. La promesse libératrice de la modernité est carcérale. C’est l’enfermement. Et c’est ça ce qu’on appelle “vivre”. "
En quelques minutes, Pierre Rabhi a résumé de façon très simple notre existence.
Le fait que la violence, le désespoir, le suicide et les forces de destruction augmentent devrait nous inciter à plus de vigilance, d'exigence et d'indépendance d'esprit.
Ceux qui pensent que le monde et l'humanité leur appartiennent et qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent sont de mauvais guides. Nos ancêtres ont appelé une telle éducation “vendre son âme au Diable”. Le Diable, c'est celui qui vole le précieux dans l'homme.
Il y a des choses que l'homme ne doit pas faire sinon cela engendre un esprit mauvais. Par exemple, une éducation qui ne conduit pas l'homme vers l'éveil de sa nature supérieure, de sa conscience spirituelle, de sa vie intérieure, est malsaine. Ce n'est pas de l'éducation, mais plutôt l'emprise une société qui veut vivre au détriment de ses membres.
À partir du moment où un homme a perdu le lien qui l’unit à une conscience supérieure, c'est que son trésor a été volé.
C'est la culture qui détermine la nature des pensées des sentiments que l'on porte en soi et qui influencent donc notre qualité de relations à l'environnement. L'environnement à son tour agit sur l'état intérieur de l'homme.
Les peuples heureux sont toujours ceux qui ont su garder un lien privilégié vivant avec la nature. ils ont en commun de cultiver la vraie beauté sur les plans physique, moral et spirituel dans leur relation à l'environnement.
Le climat social nous révèle que l'environnement n'est pas uniquement physique, il est aussi moral et spirituel. On peut parler de qualité d’âme. Un environnement dégradé dans sa qualité d’âme vivante empoisonne l’homme. Il y a des atmosphères qui appauvrissent et il y en a d'autres qui guérissent et renforcent le bien, le bon, le noble, le vrai.
Il faut comprendre que l'intelligence comme la bêtise sont contagieuses, elles dépendent bien souvent de l'atmosphère subtile dans laquelle on est baigné. Dès que des hommes s'assemble où vivent en commun dans un même espace d’âme, ils saturent l'air de leurs vibrations, de leurs émanations et cela agit en retour sur l'ensemble.
Cela se sent et influence puissamment la vie de chacun. En notre époque de pollution et d'empoisonnement en tous genres, il faut apprendre à reconnaître le climat social et à créer par soi-même des ambiances, des atmosphères bénéfiques où il fait bon vivre.
Regardez simplement autour de vous, dans votre maison, dans votre quartier, dans votre ville.
Vous avez le pouvoir de transformer votre environnement
Vous ne le savez peut-être pas, mais VOUS avez ce fabuleux pouvoir de tout transformer.
Car la transformation de la société commence par chacun à son propre niveau. N’attendez pas une solution miracle qui n’arrivera pas!
Commencez par transformer l'ambiance de l'atmosphère de votre lieu de vie, de votre famille en vous concentrant sur de belles pensées et en les manifestant à travers une attitude positive et des gestes harmonieux.
À force d'entraînement, vous pouvez très vite obtenir la capacité de transformer vos états d'âme, de les créer est ainsi, d'attirer et de rayonner des ambiances bénéfiques, des atmosphères positives, ce qui améliorera vos relations sociales, votre intelligence et votre maîtrise sur vous-même et sur les influences de votre destinée.
La destinée sur se joue souvent sur une ambiance dans un moment donné et celui qui sait agir sur elle peut non seulement être plus lucide et résister aux conditionnements extérieurs, mais en plus, il peut lui aussi créer une influence et la rayonner.
Il faut en faire l'expérience dans votre propre vie quotidienne. Vous réaliserez que vous avez besoin de recevoir de l'énergie d'une source pure et lumineuse.
Tous nos mandalas ont été créés pour cela. Ce sont des outils puissants qui vous permettront de vous relier à ce qu’il y a de plus pur et de plus essentiel.
De la même façon, pourquoi pensez-vous que les enseignements initiatiques de tous les peuples préconise les exercices de méditation, de prière, de gymnastique sacrée à faire le matin ?
Souvent on reste à la superficie des choses, par passivité, par peur ou que sais-je? Tout travail demande des efforts. C’est quand vous aurez mis en place une pratique quotidienne, une routine, que les choses deviendront de plus en plus simple. Il faut l’expérimenter pour le comprendre et le vérifier.
Je vous invite à lire ou relire mon article sur comment utiliser les symboles dans votre quotidien.
Face à la situation actuelle ne soyez pas passif, prenez votre vie en main.
Choisissez de cultiver le sens du sacré, du respect, de la dignité, de l'honneur, de la vie simple et belle, de l'humanité, de la bonté et surtout de la sagesse, de l'amour et de la liberté.
Libérez vous de la pollution audiovisuelle
J’avais abordé le sujet dans mon article précédent “Coronavirus: ou comment vos pensées vous intoxiquent”.
Il est nécessaire de prendre conscience que nous vivons dans une civilisation d'images et de sons artificiels. Toutes ces influences, souvent subliminales, entrent dans notre espace intérieur et continuent à vivre en nous, souvent à notre insu.
Aucune image n'est neutre, toute image porte un message qui peut étouffer l’âme, fatiguer et voler l'énergie. Nous devenons passifs, nous n'avons plus envie d'entreprendre, nous nous contentons de consommer pour nous sentir vivre. Il existe ainsi un véritable empoisonnement au niveau de notre espace visuel et sonore intérieur.
Depuis que nous avons déménagé nous ne regardons plus la télévision. C’est aussi ce qui crée ce décalage avec les informations qui arrivent à nos oreilles. Et pourtant, en s’informant un minimum sur internet et les réseaux sociaux, on se rend bien compte de la manipulation des informations par les médias.
C’est assez affolant.
Et en fait si on commence à regarder les choses sous un angle différent, on se rend compte qu’on se fait vraiment manipuler.
Le Coronavirus chez les SDF: "Pourquoi on est pas contaminés? Ben... parce qu'on n'a pas la télé!"
(Désolée, mais j'aime l'ironie!)
Souvent les gens croient tout ce qui est dit à la télévision, dans la presse. Ils ne vérifient rien, d'ailleurs ils n'ont plus de points de comparaison, ils ne font que refléter les opinions des autres qui, eux-mêmes, reflètent des concepts non vécus.
Une des meilleures méthodes pour sortir de cet empoisonnement médiatique et de prendre du temps pour soi, pour méditer par exemple, ou bien aller vous poser dans la nature.
Je ne vous dis pas de jeter votre téléviseur mais d’allumer la télévision et de la regarder vraiment, en pleine conscience. Demandez-vous “qui me parle et que veut t-on me dire d'essentiel ?”
Arrêtez de vous nourrir d’actualités anxiogènes, vous vivrez beaucoup mieux!
Chercher à développer le discernement et la qualité de percevoir ce qui est essentiel et utile en tout.
Cultivez la voie du milieu, le centre
La Voie du milieu est un terme bouddhique qui comporte de nombreuses connotations. Pour simplifier, il suggère une approche équilibrée de la vie et la régulation des instincts et du comportement de chacun. Ce concept se rapproche de l’idée de « juste milieu » d’Aristote, selon laquelle « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice ».
Toutefois, bien que le terme « milieu » suggère un équilibre, il ne faut pas confondre la Voie du milieu avec la passivité ou une forme de compromis modéré. S’engager dans la Voie du milieu demande au contraire des efforts permanents.
Pour illustrer cette démarche, voici une petite histoire:
Pendant que Bouddha était assis sous l’arbre de la bodhi en cherchant l’éveil, deux musiciens discutaient au sujet du son qu’ils essayaient d’obtenir de leur instrument. Il se rapprocha pour entendre les musiciens. Le premier serrait les cordes et l’autre criait : « Pas trop serré parce que tu vas briser les cordes. ». L’autre lui réplique : « Pas trop relâché parce que sinon aucun son ne va sortir. ». Bouddha a entendu la sagesse contenue dans leur échange et a déclaré : «C’est ça ! C’est la clé … l’équilibre parfait ! ». Pas trop tendu, mais pas trop détendu non plus, pas trop haut mais pas trop bas non plus, etc. La voie du milieu est la clé !
Nous gaspillons parfois une grosse quantité d’énergie aux extrêmes. Il faut retourner vers le centre. C’est pour cette raison que depuis la nuit des temps, tous les peuples utilisent des mandalas. Représentation géométrique et symbolique de l’univers, c’est un art millénaire qui permet d’atteindre un état de méditation pour se connecter à une forme de divinité ou à une énergie particulière.
Par exemple chez les Amérindiens, les roues de médecine étaient des centres de cérémonies de la culture, de recherches astronomiques, de médiation et de reliance avec le cosmos. On y venait pour prier, méditer, contempler et renforcer sa connexion avec la nature. Ainsi recentré, l'homme au milieu de la roue accède à un degré supérieur de compréhension de lui-même, de ses besoins, désirs et valeurs, mais aussi de sa relation avec le macrocosme et la création.
Qu'il soit Roue de la Fortune au Moyen Âge et dans l'antiquité, arcane du tarot, Mandala bouddhiste ou autre, Yin Yang chinois, ou Fleur de Vie, le Cercle sacré, ou Mandala, est mystérieux, fascinant, magique. Il est la manifestation de l'Univers, de la complétude, d'une dimension holistique, d'une immuabilité, et offre aux humains les guidances dont ils ont besoin.
Une des caractéristiques de l'homme descend très, superficiel (sans aucun jugement de valeur), c'est qu'il a peur. S'il est joyeux, il a peur de perdre sa joie. S'il est triste, il a peur de retrouver la joie d'être de nouveau désabusé. Seul le centre de soin d'un instabilité, le contrôle, la force, le courage, la conscience et la vie plein.
Le vrai bonheur est en soi, c'est d'être soi, c'est d'être centré.
Cultivez la détente, la relaxation, le calme serein
Vous avez remarqué combien nous avions tous des blocages musculaires, énergétiques ou psychologiques? Parfois ils vivent en nous sans que nous le sachions et ils engendrent beaucoup de problèmes, de complications, de maladies.
Ils sont la cause cachée de nombreuses souffrances autant dans le corps que hors du corps. C'est pourquoi la détente, la relaxation, le calme, la souplesse ne sont vraiment pas un luxe mais plutôt une nécessité vitale.
Il est maintenant parfaitement reconnu que le stress c'est un facteur important, déterminant dans le déclenchement d'un grand nombre de maladies plus ou moins graves. Or, le stress ne cesse d’augmenter. C’est particulièrement exacerbé en cette période de Covid-19.
Souvent on arrive à la fin de la journée et on dit “je suis vidé(e)”. Plus on va être coupé de son propre centre intérieur et plus c’est une sensation que l’on va connaître.
Prenez régulièrement un peu de temps pour vous décrisper. Vous pouvez par exemple prendre plusieurs petites pauses de quelques secondes dans la journée. Ensuite, il s'agit d'apprendre à se reposer vraiment tout en faisant le point. Faire le point signifie se recentrer, se concentrer sur l'essentiel, se ressourcer. Se reposer signifie communiquer avec le cœur, établir une relation avec la terre et trouver en soi la stabilité, la confiance, le trésor.
La véritable relaxation se produit lorsque l'on est parvenu à établir une relation juste entre soi et le Tout. Alors, l'énergie circule est la maladie disparaît.
Faites les bons choix
La vie est faite de choix et une simple décision peut déterminer l'orientation de toute votre vie.
Le choix nous parle de liberté, mais la liberté à cela de terrible qu'elle laisse libre de faire le bon comme le mauvais choix. Pour l'homme, la liberté, c'est de faire le bon choix.
L'étude de soi, la vigilance, le discernement sont trois vertus qui permettent de se ressaisir, de s'appartenir, de s'éclaircir et qui augmente en soi la liberté et donc la capacité de choix.
La nature est soumise à des lois qu'il faut connaître pour réussir un projet. Faire un mauvais choix, c'est ne pas se conformer aux lois de la nature et à son intelligence spirituelle.
Le bonheur, la réussite, la plénitude, c'est vivre en conformité avec des désirs profond de son cœur. Le reste n'est qu'un esclavage déguisé. On en revient ce que Pierre Rabhi disait dans sa vidéo.
Vous savez, pas besoin d’aller bien loin pour trouver des exemples. On a tous dans notre entourage des personnes qui ont soudainement changé de vie, souvent suite à un burn-out ou autre. Moi-même je suis passée de cadre dans l’Aéronautique qui gagnait super bien sa vie et avait de grosse responsabilités à créatrice et "commercialisatrice" de symboles de géométrie sacrée! Peut-être qu’un jour je vous parlerai de mon expérience, qui sait?
On a tous à apprendre les uns des autres. C’est juste qu’on nous fait croire le contraire et qu’on cherche à nous séparer. A nous séparer des autres mais aussi de soi-même! Regardez juste ce qui se passe aujourd’hui avec les masques.
C’est vraiment un sujet vaste que celui d’être soi, et il y a encore beaucoup de pistes à explorer en plus de celles que je viens de vous présenter.
L’important c’est vraiment d’entrer dans l’action, d’entrer dans une pratique et d’explorer. Tous les symboles de géométrie sacrée sont des outils pour vous accompagner dans cette recherche et cette exploration de vous-même.
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Sources:
La force d’être soi aux Éditions Essenia
Les conséquences psychologiques du confinement