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Arbre de Vie séphirotique: clés initiatiques

Par : Veronique - Catégories : Tout savoir sur les symboles

L’Arbre de Vie représente symboliquement, dans la Kabbale (limitée à la tradition ésotérique du Judaïsme la plupart du temps), les lois de l'Univers (certains auteurs le rapprochent de l'arbre de la vie mentionné par la Genèse. Sa description est considérée comme celle de la cosmogonie (explication de la formation du monde) de la mystique kabbalistique.

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Que signifie le terme Kabbale ?

Le mot Kabbale vient de « Ka-Ba-La » : ce terme vient de l’ancienne terre des pharaons, des Fils du Soleil. Il désigne le corps, l’âme et l’esprit de la Tradition des Enfants de la Lumière.

« Ka » désigne le corps de la Tradition manifesté dans le monde par Pharaon, c’est- à-dire le Maître, le représentant incarné de la Tradition. Celui-ci est le garant de la transmission du corps et de la mémoire de cette tradition intemporelle, primordiale. C’est pourquoi Jésus, à son époque, dira : « Nul ne peut aller au Père sans passer par moi », sans passer par la Tradition vivante et incarnée par un homme préparé et consacré à cette mission.

« Ba » désigne l’âme de la Tradition qui ouvre le chemin de l’envol vers les mondes supérieurs et l’union avec l’Esprit.

« La », c’est l’Esprit de la Tradition, le Père. Dans la gamme musicale, c’est la note qui harmonise toutes les autres. Ainsi, le « La » représente l’origine, le centre et le sommet, l’unité vivante des voix multiples.

Le mot « Kabala » signifie « Tradition », « transmission » mais le secret réside dans celui qui transmet.  La doctrine ésotérique des Hébreux fait remonter cette tradition à Moïse qui, après avoir reçu les tables de la Loi par l’intermédiaire d’Énoch, n’en transmit qu’une partie au peuple et réserva l’autre à ceux qui étaient initiés aux mystères les plus sacrés.

Omraam Mickael Aivanhov disait que la Kabbale était « une science tout à fait spéciale, une étude différente de toutes les autres : elle exige des qualités particulières de la part de celui qui veut l’entreprendre. Il est même conseillé de ne pas commencer avant l’âge de quarante ans. Et pas n’importe qui : seulement ceux qui y sont prédestinés, qui en ont les capacités mentales, psychiques, mais aussi qui possèdent des qualités morales qui les empêcheront d’utiliser ces connaissances dans un but personnel. »

Qui est le dieu de la Kabbale ?

Dans la Kabbale, le concept de Dieu est complexe et il dépasse souvent les définitions traditionnelles. La Kabbale enseigne que Dieu est l'Essence divine ultime, au-delà de toute compréhension humaine. Cette Essence est souvent appelée l'Ein Sof, ce qui signifie littéralement "sans fin" ou "sans limite". Pour aller plus loin, l'Ein Sof est considéré comme la source de toute création et de toute existence, transcendant les limites de l'espace, du temps et de la forme.

Dans la Kabbale, l'Ein Sof est souvent décrit comme une lumière infinie, une énergie primordiale qui remplit tout l'univers. Cette Essence divine est à la fois immanente, c'est-à-dire présente dans chaque aspect de la création, et transcendante, au-delà de toute manifestation physique. Elle est à la fois la source de l'existence et l'existence elle-même, l'alpha et l'oméga de toute réalité.

La Kabbale enseigne également l'existence des dix émanations divines, appelées séphirot, qui agissent comme des canaux à travers lesquels l'énergie divine se manifeste dans le monde. Ces séphirot représentent différents aspects de la divinité, tels que la sagesse, la miséricorde, la force, la beauté, etc. Chaque séphira est une manifestation de l'Ein Sof dans le monde matériel, et ensemble, elles forment l'Arbre de Vie, symbolisant la structure de l'univers et la relation entre Dieu et la création.

Quels sont les 10 Sephiroth ?

Tout l’enseignement de la Kabala est basé sur un schéma qui représente toutes les hiérarchies de la Création œuvrant sous le commandement sacré du Père, du Dieu unique, qui se manifeste cependant à travers une multiplicité de créatures visibles et invisibles. D’ailleurs, le mot « hiérarchie » signifie étymologiquement « commandement sacré ».

Ce schéma, que l’on retrouve sous différentes formes dans de nombreuses traditions, est appelé dans la Bible l’Arbre de la vie.

Il est composé de dix sphères (plus une cachée) : celle qui est en haut est appelée Kéther, ce qui signifie « la couronne » ; celle qui est en bas et qui porte toute la structure représente la terre et est appelée Malkout, ce qui signifie « le royaume ».

On pourrait aussi l’appeler « le monde de la royauté » ; c’est la Terre des vivants, non pas seulement la terre, telle que nous la voyons avec nos sens extérieurs, mais la terre en tant que livre vivant du haut savoir des Dieux, gardienne de tous les secrets de l’homme et de l’univers.

Dans le schéma de l’Arbre de vie, la sphère de Malkout, comme celle de Kéther, est divisée en quatre parties. C’est la Terre des vivants, le monde parfait, c’est-à-dire Kéther, la couronne du Roi des rois. Ainsi, les quatre éléments qui constituent la terre (Malkout) sont réunis à leur origine divine, gardée pure par les quatre Archanges (Kéther).

Nous retrouvons tous ces mystères dans la civilisation égyptienne à travers les pyramides à quatre faces et le Sphinx, ainsi que dans le Christianisme à travers le Christ (le Roi des rois, Osiris) entouré par les quatre Animaux saints (les quatre Archanges) du Sphinx et sur la terre par les quatre évangélistes.

Les kabbalistes divisent l’univers en dix régions ou séphiroth qui correspondent aux 10 premiers nombres. Ces nombres sont originellement des réalités purement abstraites, mais en descendant dans des régions plus denses, ils sont habillés de matière.

Voilà pourquoi chacune des dix séphiroth possède non seulement un esprit (le nombre), mais aussi une âme, un intellect, un cœur et enfin un corps physique qui les abrite. Cette structure se répétant dans les dix séphiroth, il y a donc pour chacune cinq aspects à étudier.

•   Kéther, diadème royal ou couronne (Centre de la Volonté Créatrice, inspiration de l'Univers.)
•   Hokmah, prudence et sagesse (Source de l'Énergie Cosmique, pur Amour et Sagesse.)
•   Binah, construction ou formation (Centre de Cristallisation, de la Forme et donc, pôle Féminin de L'Univers.)
•   Hésed (Centre de l'organisation et de la Concrétisation, de l'Abondance, du Pouvoir et de l'Autonomie.)
•   Gébourah (Demeure du « chirurgien céleste » qui agit pour que les Lois Cosmiques soient respectées. Il s'agit du Centre Masculin de l'Univers.)
•   Tiphéret (Lien entre les Mondes de l'Esprit et les Réalités Matérielles, ce Centre implante en l'Homme la Conscience.)
•   Netzach (Centre de la Beauté qui inspire, de la Matérialisation de l'Amour.)
•   Hod (Centre qui applique les Lois de la Sphère Binah à un niveau près de la Dimension Matérielle. Il s'agit du stade final de l'Élaboration du Plan de Vie.)
•   Iésod (Centre qui produit la Réalité Matérielle. Il transmet les informations en provenance de la Conscience Supérieure Tiphéreth vers le Monde Physique et vice versa.)
•   Malkout (Centre qui représente la Réalité Physique, associée à la Planète Terre.)

Toutes les représentations symboliques, toutes les cérémonies magiques, la théurgie, tous les rituels, même celui de la messe, s’inspirent de l’Arbre de Vie. Partout on retrouve des nombres, des couleurs, des formes symboliques qui viennent par bribes de cette tradition kabbalistique. Même les 22 cartes du tarot ont pour origine l’Arbre de Vie.

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Kéther (Couronne)

La sephira la plus haute de l'arbre la Couronne (Keter). C'est le début d'une manifestation, positive, mais indéfinissable car elle n'a encore aucun rapport avec autre chose. Il symbolise l'infini divin, l'Ein Sof. Kéther est le point de départ de la création, la source de toute énergie et de toute manifestation. Il incarne la pure essence de la volonté divine et la force motrice derrière l'existence même de l'univers.

Tipheret (Beauté)

Avec Tipheret, signifiant beauté, une autre dimension s’ajoute ; ainsi que les quatre éléments et « au-dessus » et « en-dessous ». Le chiffre six apporte les notions de passé et de futur et de conscience de soi. Tiphéret est la beauté divine, l'harmonie et l'équilibre qui émanent de l'union des forces opposées. Elle représente la perfection de la création, l'intégration des aspects masculin et féminin, ainsi que des forces de miséricorde et de rigueur. Tiphéret est le centre d'équilibre de l'arbre, reflétant la splendeur de l'univers dans toute sa diversité.

Hokmah (Sagesse)

À droite de Keter, juste en dessous, se trouve la sephira de Hokhmah ou la Sagesse divine, la force créatrice qui donne naissance à l'univers. Elle représente l'inspiration intuitive, la connaissance mystique et la capacité à percevoir les vérités les plus profondes de l'existence. Hokmah est le point de départ de la manifestation de l'énergie divine dans le monde, la première étincelle de conscience dans l'océan de l'existence.

Netzach (Victoire)

Netzach, ou victoire, est la prochaine des sephira. Elle se situe en dessous de Hesed. Elle représente la notion de nature émotionnelle et de pure joie d’exister. Malgré la possibilité de souffrir, l’âme est heureuse de se manifester sous forme humaine. Netzach est la victoire divine, la force de la persévérance et de la créativité qui triomphe sur l'adversité. Elle représente la force vitale, la passion et la détermination nécessaires pour atteindre les objectifs spirituels. Netzach incarne le succès dans la vie, la victoire sur les défis et la capacité à manifester ses aspirations les plus élevées.

Binah (Intelligence)

À gauche de Hokhmah se trouve Binah, qui signifie « compréhension ». Cela forme un triangle et les trois nombres se définissent mutuellement. Ces trois premières Sephiroth représentent Atziluth, l'élément feu. Binah est l'entendement divin, la force qui donne structure et forme à la création. Elle symbolise la capacité à comprendre, à discerner et à synthétiser les connaissances. Binah est également associée à la dimension féminine de la divinité, représentant la fertilité, la créativité et la puissance nourricière.

Hod (Gloire)

Hod, ou Gloire, symbolise la nature intellectuelle, ou pensée. Hod est la gloire divine, l'intellect et la réflexion qui guident la compréhension de l'univers. Elle symbolise la clarté de la pensée, la maîtrise de soi et la discipline nécessaire pour atteindre la sagesse. Hod est associée à l'analyse et à la compréhension des mystères de l'existence, ainsi qu'à la pratique de la discipline spirituelle.

Hésed (Miséricorde)

Ensuite, en descendant de l'Arbre, sous Hokhmah, se trouve Hesed, ou Miséricorde. Désormais, l’Univers contenu dans l’Arbre peut avoir quatre éléments et quatre directions, et former un carré. Hésed est la miséricorde divine, la force de bonté et de générosité qui se répand à travers l'univers. Elle incarne l'amour inconditionnel, la compassion et la grâce. Hésed est le principe d'abondance et de bienveillance, offrant un équilibre aux forces plus rigoureuses de l'arbre.

Iésod (Fondement)

Yesod, la Fondation, le Fondement, apporte la notion de Sens de l'Être, s'ajoutant aux natures émotionnelles et intellectuelles de Tiphereth et Netzach pour donner à l'homme un sens de la réalité. Iésod est le fondement divin, le canal entre les dimensions supérieures et inférieures de l'Arbre de Vie. Elle représente la stabilité, la connexion et la fidélité. Iésod facilite la communication et la manifestation des énergies divines dans le monde physique, servant de pont entre les mondes spirituel et matériel.

Gébourah (Force)

À gauche de Hesed se trouve Gebourah, qui signifie force. Cela implique l’idée du temps, sans lequel rien ne peut arriver dans l’Univers tel que nous le vivons. Gébourah est la force divine, la rigueur et la discipline nécessaires pour maintenir l'ordre dans l'univers. Elle représente le jugement divin, la justice et la capacité à prendre des décisions difficiles. Gébourah est responsable de l'application stricte des lois de l'univers et de l'équilibre des forces cosmiques.

Malkout (Royaume)

La dernière sephira, située au pied de l'arbre, est appelée Malkhut, ou le Royaume. Ici, le vide représenté par le zéro est devenu manifeste et la conscience de soi est pleinement développée au sein d'un monde physique. Il est idéalement situé à la base de l’arbre puisqu’il constitue la sphère de toute vie sur Terre. Malkout est le royaume divin, la manifestation finale de l'énergie divine dans le monde matériel. Elle représente la concrétisation des idées et des aspirations spirituelles dans la vie quotidienne. Malkout incarne la matérialisation de la volonté divine dans le monde, la réalisation des desseins divins à travers l'existence humaine.

Qu'est ce que l'Arbre cabalistique en pratique ?

Le nombre 10, qui est fait de 1 et de 0, représente l’esprit et la matière. Le 1 représente le principe masculin et le 0 le principe féminin, et les deux réunis représentent la matière animée par la vie. Le Sceau de Salomon, avec les triangles masculins et féminins enlacés, représente les 2 mêmes principes.

Comment travailler avec le dix qui est le nombre de Malkout ?

Malkout est la dizième séphira, elle résume tout ce qui est en haut et tout ce qui est en bas (le 1 et le 0, l’esprit et la matière) et indique au disciple le travail à faire : s’élever par la pensée jusqu’au sommet, puis redescendre pour animer, vivifier, purifier son corps physique (car c’est cela Malkout), afin de l’imprégner des qualités et vertus des neuf autres séphiroth.

C’est ainsi qu’il se forme un nouveau corps, un nouveau corps éthérique, le corps de lumière.

Celui qui parvient à lier en lui Malkout aux autres séphiroth réalise le dix et il possède la richesse, la plénitude.

Le nombre 10 est celui du succès, il symbolise la réalisation de tous les autres nombres.

Il est aussi possible de travailler avec l’Arbre séphirotique en considérant la division en trois piliers.

A gauche, le pilier qui joint Binah à Hod est le pilier de la rigueur, de la sévérité : Jakin.

A droite, le pilier qui joint Hokmah à Netzach est le pilier de la miséricorde, de la clémence : Boaz.

Voilà les deux piliers du Temple de Salomon.

Au milieu, le pilier de l’équilibre qui porte Malkout, Iésod, Tiphéret, Daath et Kéther.

L’Arbre de Vie kabbalistique ou séphirotique

Le symbolisme de cet Arbre de Vie est bien plus profond, plus ésotérique et c’est aussi peut-être pour cette raison qu’on trouve peu d’informations de ce genre sur le net.

D’ailleurs, à son propos, Omraam Mickael Aivanhov disait : « L’Arbre séphirotique de la Kabbale, ou Arbre de Vie kabbalistique, n’est pas une description scientifique de notre univers, mais un système d’explication du monde qui est de nature mystique. Par la méditation, par la contemplation, les esprits exceptionnels qui l’ont conçu sont parvenus à saisir une réalité cosmique qu’ils ont traduite à l’aide d’images, de symboles.

Depuis Aïn Soph Aur, Lumière sans fin, jusqu'à Malhouth, la Terre, l’Arbre séphirotique nous dit comment la Vie divine circule dans l’univers. Tâchez de vous nourrir chaque jour de ses fruits. Peut-être ne comprendrez-vous jamais parfaitement cette figure et, à plus forte raison, n’arriverez-vous pas à réaliser les vertus et les puissances qu’elle représente, mais elle sera là pour vous comme l’image d’un monde idéal qui vous tirera toujours vers le haut. »

L’arbre de la Kabbale est l’Arbre de Vie au milieu de l’océan cosmique. Cet océan cosmique, les kabbalistes l’ont appelé Aïn Soph Aour, la lumière sans fin, l’énergie créatrice universelle.

Chez les anciens Égyptiens on l’appelait Nout, c’est-à-dire les eaux primordiales.

L’Arbre de Vie c’est vous, c’est moi, et vous êtes au milieu de cet océan d’énergie.

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L’histoire nous dit que le Père a créé un être que l’on peut appeler Adam-Ève, qui était semblable à un Dieu. Il n’y avait en lui aucune division, il était unique, parfait, mais il avait cette capacité en lui de faire venir le mensonge et de choisir le bien ou le mal.

La Kabale nous raconte qu’Eve s’est associée avec Samaël, l’Archange de la séphire (mot qui vient de l’hébreu sefira, sefirot au pluriel ; désigne une puissance créatrice, une force d’action dans notre réalité) Guéboura, et qu’Adam s’est associé avec Lilith, le principe de la lune, la séphire Iésoda.

Rudolf Steiner, lui, dit qu’Adam s’est associé avec Iévé, et Ève, avec Élohim, qui veut dire « les Dieux ». Ève était associée avec les Dieux, c‘est-à-dire avec tout ce qui est visible. Les animaux, les arbres, les pierres, l’eau, l’air, la terre sont divins, mais on ne le voit plus à cause de la chute.

Ève a donc été séduite par l’environnement, c’est-à-dire qu’elle a tourné ses sens vers l’extérieur, se séparant d’Adam, qui est à l’intérieur, l’intériorité. Adam a cherché à garder contact avec un monde supérieur alors qu’Ève a voulu aller vers l’existence, la matière.

C’est à ce moment que se situe la chute.

Adam-Ève a tourné l’œil non plus vers le monde divin mais vers le néant. Et comme ces êtres étaient porteurs de la semence divine, ils ont créé le monde de la non-existence dans lequel tous les êtres ont été conduits en prison.

Élohim est devenu un être qui descend, le principe satanique, qui est la matérialisation et la matière. Iévé a aussi dégénéré et sombré dans la chute, devenant le principe luciférien, qui cherche à remonter et à garder le lien avec le monde divin.

Ces deux principes sataniques et lucifériens se sont matérialisés et incarnés à travers des hommes qu’on a appelés Caïn et Abel. Caïn le fort, le violent, le créateur par la destruction a tué Abel, il a écrasé l’agneau, la douceur, la beauté, la pureté.

On retrouve le même symbolisme en ancienne Égypte, avec Seth à la place de Caïn et Osiris à la place d’Abel : la terre et le ciel.

Seth a tué son frère Osiris non pas pour le faire disparaitre mais pour l’asservir, pour le mettre à son service. Osiris va dans les mondes de l’au-delà tandis que Seth prend le contrôle de la terre.

Isis est la voie centrale qui, avec Horus, reconstitue le corps d’Osiris pour avoir la royauté sur la terre et équilibrer les deux mondes. C’est évidemment une parabole, mais ces trois mondes, ces trois courants existent aujourd’hui et nous sommes forcément à l’intérieur.

Dans la lignée Ève/Caïn/Seth, on retrouve les élus, les rois, les dirigeants, les politiciens, les hommes d’affaires, tandis que dans la lignée Adam/Abel/Osiris, on retrouve le peuple, derrière lequel il y a des intelligences au service d’un monde divin faux et usurpé depuis la chute.

Est-ce que l’usurpateur est négatif ? Non, nous vivons avec cet être tous les jours de notre vie.

Ce qui est important c’est d’observer, d’étudier ce savoir pour comprendre notre environnement et notre état d’être intérieur. C’est un chemin de connaissance. Il n’y a que le savoir et la connaissance qui peuvent nous sauver.

Au sommet de l’Arbre de Vie, on retrouve un triangle dans lequel il y a un œil, l’œil d’Horus qui triomphe de Seth à cause de cet œil divin, qui est le chemin de l’initiation pur.

Les deux chemins remontent et s’unissent à cet endroit, qui devient l’union des mondes, le monde divin, l’éternité.

Les deux mondes engendrés par Adam et Ève, les lignées d’Abel et de Caïn sont divisés en huit degrés d’évolution, qui vont de l’homme totalement inconscient à l’être qui est monté sur le sommet de l’échelle humains par sa connaissance des lois ésotériques et qui gouverne le monde.

Cette hiérarchie humaine peut nous aider à développer notre discernement face aux mondes invisibles qui nous entourent et peuvent nous manipuler à notre insu.

Il y a quelque chose qui unifie tout. C’est ce que Pythagore a appelé l’ésotérisme.

Qu’est-ce que l’ésotérisme ?

L’ésotérisme, c’est-à-dire ce que l’on ne voit pas avec les yeux physiques. Les pensées, les sentiments, la volonté sont ésotériques : ce sont des mondes subtils qui agissent à travers nous et nous animent. Ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on veut ne se voit pas, à moins que nous manifestions ces mondes à travers nos actes.

Si l’on va vers cet ésotérisme, vers cette science qui consiste à regarder derrière les choses, on voit que derrière la pensée, derrière les sentiments, derrière la volonté sont cachés des êtres et des mondes. C’est une vision fondamentale.

L’homme ne va pas naturellement vers l’ésotérisme. Il regarde uniquement ce qui tombe sous son regard, sous ses sens. Il faut faire un travail d’intériorisation, de méditation, d’observation pour commencer à discerner les choses que l’on ne voit pas du premier regard. On doit observer avec une grande neutralité, sans aucun jugement.

Signification et explication de l'Arbre de Vie dans la Kabbale

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L’être humain est créé à l’image de l’Arbre de Vie. : Kéther est en lui, et aussi Hokmah, Binah, Hessed…. Avec tous leurs éléments, leurs entités, leurs activités, leurs matériaux. C’est pourquoi la véritable connaissance de soi passe par l’Arbre de Vie.


Kéther est la tête.
Hokmah l’œil droit et la partie droite du visage.
Binah est l’œil gauche et la partie gauche du visage.
Hessed le bras droit.
Gébourah le bras gauche.
Tiphéret le cœur et le plexus solaire.
Netzach la jambe droite.
Hod la jambe gauche.
Iésod le sexe.
Malkout les pieds.

Se connaitre c’est voir cette immensité que l’homme représente intérieurement, avec toutes ces régions et ces liens qui existent entre elles. Car les dix séphiroth de l'arbre kabbalistique ne sont pas séparées les unes des autres, elles sont liées, et toute une vie circule entre elles. C’est ce qui est exprimé par les 22 chemins qui vont de l’une à l’autre.

Malheureusement en l’homme la dixième séphira, Malkout, la terre, s’est détachée du ciel. C’est pourquoi il faut maintenant rétablir le lien, rétablir le nombre dix.

Les dix séphirot existent dans l’univers, elles existent les dix ensemble, mais c’est dans l’homme qu’elles n’existent pas ensemble car l’homme a coupé le lien. Et c’est donc ce lien qu’il faut rétablir.

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Sources (et pour aller plus loin sur le sujet):

Les Fruits de l’Arbre de Vie – la tradition kabbalistique aux Ed Prosveta
La voie de l’illumination aux Ed. Essénia

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3 commentaires

Mandalashop - 25/04/2024 13:49:56


To Lma: I guess you are talking about Kabbalah, right? Esoteric teachings often delve into areas of mysticism that can be perceived as magical to those unfamiliar with them. Kabbalistic teachings often employ intricate symbols, rituals and practices aimed at spiritual elevation and connection with the divine. Some of thes rituals and symbols might appear magical or occult.

Ima - 23/03/2024 12:09:22


Why was Kalala associated with magic?

Walter - 21/05/2022 18:32:21


Muchas gracias Excelente explicación, genial para empezar un trabajo espiritual y así conocerse uno así mismo, de quien somos verdaderamente.